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Entretenir sa chaussure de travail

Souvent, lors de salons, foires spécialisées ou congrès professionnels nous sommes interrogés sur la durabilité d'une chaussure de sécurité, en fonction des expériences vécues par les clients et usagers d'une chaussure professionnelle.

Incontestablement, le brodequin de protection anti-coupure est la meilleure référence pour mesurer combien durée de vie et entretien sont liés pour parvenir à « tenir » le plus longtemps possible sa chaussure de travail en bon état. Chaleur, froid, neige, pluie, boue et saletés sont le quotidien du bûcheron et mettent forcément à rude épreuve la chaussure de sécurité, plus que tout autre métier.

A côté des aléas extérieurs, l'épaisseur, la qualité du cuir, la qualité de l'assemblage de la chaussure, le type d'embout (acier ou composite), le choix de la semelle, les renforts et bandes de protection sont aussi des facteurs de longévité d'une chaussure, en tout cas permettent d'espérer un plus long usage.

Si les facteurs internes ne relèvent pas de l'utilisateur, le soin apporté aide cependant grandement à augmenter la durée de vie de la chaussure forestière, de sécurité en général, selon le principe : « plus elle est sollicitée sans entretien, plus elle sera fragilisée ».

Au quotidien le soir venu, l'idéal tourne autour de deux gestes : enlever la semelle intérieure dite de propreté et laisser la chaussure perdre son humidité extérieure et intérieure loin d'une source de chaleur. Trop vite séchée la botte finirait par se craqueler et donc se détériorer, en tout cas se fragiliser notamment autour de l'intégration de l'embout à la semelle.

Selon le degré d'attention que chacun peut apporter, l'idéal est de procéder à un entretien régulier de fond, au mieux en fin de semaine, une fois par mois, au plus tard lorsque le cuir commmence à émettre des signaux d'alarme (grisonnement, durcissement, petites crevasses).

Il s'agit alors :

  1. d'enlever totalement les lacets pour par la suite permettre d'atteindre coins et recoins de la languette, après avoir débarassé les salissures incrustées et qui à terme vont s'aglutiner et percer le cuir,
  1. d'ouvrir largement la tige et la bourrer de papier

  2. d'écarter avec la brosse toutes les salissures pour que la surface de la chaussure soit propre, si elle n'est pas trop prise, un chiffon légèrement humide peut aussi faire l'affaire

  3. d'ouvrir le rainurage de la semelle pris par la terre à l'aide de la pointe de la brosse

  4. si la botte est bien sèche, appliquer le cirage spécial « membrane », si votre chaussure n'est pas doublée cuir, mais munie d'une membrane étanche (Gore-Tex, Sympathex ou autre). Point besoin d'en mettre des tonnes, au contraire, une fine couche suffira, laisser pénétrer, une fois votre chaussure séchée, passer la brosse à reluire.

Evidemment, l'idéal est de travailler avec deux paires de chaussure de sécurité, le temps de laisser sécher 24 h celle utilisée, « qui peut le plus, peut le mieux »...

https://www.ebmdistribution.fr/accessoires/10509-cirage-d-entretien-pour-chaussures-a-membrane-gor-tex.html

Publié dans Parlons chaussure

Publié le 08/08/2017 18:00:26
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